chantier 1


CHANTIER 1

Pascal Battus . rotating surfaces
Bertrand Gauguet . amplified alto & soprano saxophones
Eric La Casa . microphones

01. no situ 01  (09:14)
02.
no situ 02  (10:25)
03.
in situ 01  (05:57)
04.
in situ 02  (06:01)
05.
in situ 03  (05:35)
06.
in situ 04  (09:21)
07.
in situ 05  (15:35)

Total time : 62 :10

Another Timbre, AT55, 2012


Selected reviews


However you listen though, this is an excellent CD capturing an original and inspired idea. The number 1 tacked on to the end of the album title suggests this may be the first release in a series of similar works. I hope this is the case.  >> Richard Pinnell, http://www.thewatchfulear.com/

Un disque extrêmement marquant et bien sûr hautement recommandé. On pourrait presque dire que Chantier 1 est un disque transcendant, en tout cas, il marque une nouvelle étape dans l’histoire toujours en cours des musiques. >> Julien Héraud, http://improv-sphere.blogspot.fr/2012/07/pascal-battusbertrand-gaugueteric-la.html

Il y a là une recherche rarissime qu’on ne peut jamais réduire à un simple bruitisme. Bien au contraire l’organisation de deux strates se fait précise, attentive comme si tous les participants – musiciens ou non – étaient à l’écoute des autres. Dans la dernière pièce la musique s’interrompt soudain : un travailleur kurde évoque sa vision de la musique au trio et lui fait écouter un air traditionnel de flûte qawal. Néanmoins l’entreprise dépasse le document. Certes, à partir de cette source analytique d’enregistrement d’une multiplicité des travaux surgit aussi la présence d’un choeur particulier : celui des Africains, Arabes, Kurdes, bref des ethnies prolétaires du chantier. On peut donc entendre une manifestation d’une certaine exploitation humaine. Mais sous les affres implicites et grâce aux trois artistes surgit aussi d’une culture en mouvement dans une audition la plus proche de ce qui est de la vie d’un chantier. Celle d’une pluralité bâtie sur l’étendue en mettant l’accent sur le fait que la musique est construite dans la frontière entre deux mondes mais aussi comme appel au dépassement des frontières. >> Jean-Paul Gavard Perret, Revue et corrigé, n° dec. 2012